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j'ai le gland gros comme un abricot

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Francês

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le cerveau pèse environ 1,4 kilos et est gros comme un melon.

Inglês

the brain weighs about 1.4 kilograms and is about as big as a melon.

Última atualização: 2018-02-13
Frequência de uso: 1
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Francês

monsieur bocklet, j'ai le sentiment que, dans votre question, il y a quelque chose comme un index

Inglês

cervera cardona (ni). — (es) mr president, i must confess that i detect many points of formal sim-

Última atualização: 2014-02-06
Frequência de uso: 1
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Francês

À cet égard, j'ai le privilège de présenter le suriname comme un modèle de collaboration interreligieuse et interculturelle réussie.

Inglês

in that regard, i am privileged to present suriname as a model of successful interreligious and intercultural collaboration.

Última atualização: 2016-09-30
Frequência de uso: 1
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Francês

j’aimerais donc dire que s'il existe six règnes de vie, on peut penser à la technologie en gros comme un septième règne.

Inglês

so, i would like to say that while there is six kingdoms of life, we can think of technology basically as a seventh kingdom of life.

Última atualização: 2015-10-13
Frequência de uso: 1
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Francês

les fruits de l'amélanchier canadensis sont gros comme un pois, de couleur marron pourpre, et ils sont sucrés.

Inglês

the seeded fruits the size of peas and a brown-purple colour are sweet.

Última atualização: 2018-02-13
Frequência de uso: 1
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Francês

le prépuce aurait pu développer comme une sauvegarde pour le gland, ou comme un mécanisme de retard, assurant la pleine pénétration avant l’éjaculation.

Inglês

the foreskin might have evolved as a backup for the glans, or as a delay mechanism, ensuring full penetration before ejaculation.

Última atualização: 2018-02-13
Frequência de uso: 1
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Francês

la piste de bata () ne fonctionne pas la nuit, mais peut accueillir des avions gros comme un boeing 737.

Inglês

the one at bata (2,400 m) does not operate at night but can accommodate aircraft as large as b737s.

Última atualização: 2016-03-03
Frequência de uso: 1
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Francês

   -monsieur le président, j'ai le sentiment désagréable que le rapporteur considère la lutte contre le terrorisme comme un problème aussi important que le terrorisme lui-même.

Inglês

the law of the jungle and the option of repression and military intervention are supplanting the principles and values of international law.

Última atualização: 2012-03-21
Frequência de uso: 2
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Francês

cette nouvelle créature du crétacé, grosse comme un rat, a été baptisée meniscoessus seminoensis.

Inglês

the new rat-sized cretaceous critter was named meniscoessus seminoensis.

Última atualização: 2015-05-14
Frequência de uso: 1
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Francês

   - monsieur le président, j’ai le sentiment désagréable que le rapporteur considère la lutte contre le terrorisme comme un problème aussi important que le terrorisme lui-même.

Inglês

   mr president, i get the disagreeable feeling that the rapporteur sees the fight against terrorism as just as big a problem as terrorism itself.

Última atualização: 2012-02-29
Frequência de uso: 2
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Francês

quantité à prendre en même temps sous-population nombre d'unités posologiques couvrir la brosse à dents gros comme un petit pois fréquence unité posologique dentifrice sans objet bien se brosser les dents mode d'emploi

Inglês

subpopulation group adults amount to be taken at one time number of dosage units frequency dosage unit maximum 3 times daily apply sparingly to affected area up to 3x per day.

Última atualização: 2015-05-14
Frequência de uso: 1
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Francês

en 1976, on ajoute un autre aspect à sa personnalité, celui de naufrageur, et on le présente comme un petit homme tout croche, gros comme rien.

Inglês

in 1976 another facet was added to his personality, that of a wrecker of ships, and he was portrayed as a dwarf with a bent, stunted body.

Última atualização: 2018-02-13
Frequência de uso: 1
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Francês

elle fit une embardée pour éviter de heurter une tarentule, grosse comme un gant de base-ball, au milieu de la route.

Inglês

she swerved to avoid hitting a tarantula as big as a catcher's mitt in the middle of the road.

Última atualização: 2014-02-01
Frequência de uso: 1
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Francês

j'ai le plaisir de signaler que l'examen de la capacité a noté que la plupart des entités du système des nations unies considéraient la prévention des conflits comme un aspect essentiel de leurs travaux et l'avaient intégrée dans leur mandat et leurs activées programmées (voir annexe ii, sect. c).

Inglês

89. i am pleased to report that the capacity review found that most entities within the united nations system understand conflict prevention as a core activity of their work and have integrated it into their mandates and programmed activities (see annex, sect. c).

Última atualização: 2016-11-30
Frequência de uso: 1
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Francês

6et le seigneur dit: si vous aviez de la foi gros comme un grain de moutarde, vous diriez à ce sycomore: déracine-toi, et te plante dans la mer; et il vous obéirait.

Inglês

6 and the lord said, "if you had faith like a mustard seed, you would say to this mulberry tree, 'be uprooted and be planted in the sea'; and it would obey you.

Última atualização: 2018-02-13
Frequência de uso: 1
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Francês

la haut-commissaire au nom de l'équipe de la haut-commissaire, j'ai le plaisir de vous inviter à explorer la variété de sources d'information affichées sur notre site web, conçu comme un outil de référence en ligne pour les personnes cherchant des renseignements sur les services du haut-commissariat au public.

Inglês

high commissioner on behalf of our high commission team, it is my pleasure to invite you to explore the variety of information sources available on our website. this site has been designed as an on-line reference tool for individuals seeking information on this high commission's services to the public.

Última atualização: 2015-05-14
Frequência de uso: 1
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Francês

en gros, comme le faisait remarquer hier le ministre dhaliwal, nous percevons la loi comme un modèle national de gestion pleinement intégrée et durable de la relation entre la terre et nos trois océans.
la loi sur les océans définit l'approche canadienne de la gestion des océans et sert de fondement aux initiatives modernes à ce chapitre.

Inglês

in broad terms, as minister dhaliwal noted yesterday, we see the act as a national blueprint for managing the relationship between our land and our three oceans in a fully integrated and sustainable way.

Última atualização: 2015-05-14
Frequência de uso: 1
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Francês

le point que je voulais faire c'est qu'en tant que député de timiskaming-cochrane, j'ai pris la position que j'ai le droit et le devoir de montrer le drapeau canadien à la chambre, dans le parlement canadien, et que peu importe la décision du président à cet effet, je suis prêt à porter le drapeau et à subir les conséquences des décisions du président, comme un homme.

Inglês

the point i wanted to make, is that i, as the member for timiskaming-cochrane, have taken the position that i have a right and a duty to show the canadian flag in the house, in the canadian parliament, and that, regardless of the speaker's decision on this, i am prepared to carry the flag and to face up to the consequences of the speaker's ruling like a man.

Última atualização: 2013-03-21
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Francês

se servir occasionnellement de la carotte (si elle est suffisamment grosse) comme d’un bâton pour punir les auteurs d’atteintes aux droits.

Inglês

occasionally use the carrot (if it is large enough) as a stick and go for punishing offenders.

Última atualização: 2015-05-14
Frequência de uso: 1
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Francês

j'aime dijon comme l'enfant sa nourrice dont il a sucé le lait, comme le poète la jouvencelle qui a initié son coeur.—enfance et poésie! que l'une est éphemère, et que l'autre est trompeuse! l'enfance est un papillon qui se hâte de brûler ses blanches ailes aux flammes de la jeunesse, et la poésie est semblable à l'amandier: ses fleurs sont parfumées et ses fruits sont amers. j'étais un jour assis à l'écart dans le jardin de l'arquebuse,—ainsi nommé de l'arme qui autrefois y signala si souvent l'adresse des chevaliers du papeguay. immobile sur un banc, on eût pu me comparer à la statue du bastion bazire. ce chef-d'oeuvre du figuriste sévallée et du peintre guillot représentait un abbé assis et lisant. rien ne manquait à son costume. de loin, on le prenait pour un personnage; de près, on voyait que c'était un plâtre. la toux d'un promeneur dissipa l'essaim de mes rêves. c'était un pauvre diable dont l'extérieur n'annonçait que misères et souffrances. j'avais déjà remarqué, dans le même jardin, sa rodingote* râpée qui se boutonnait jusqu'au menton, son feutre déformé que jamais brosse n'avait brossé, ses cheveux longs comme un saule, et peignés comme des broussailles, ses mains décharnées, paeilles à des ossuaires, sa physionomie narquoise, chafouine et maladive qu'effilait une barbe nazaréenne; et mes conjectures l'avaient charitablement rangé parmi ces artistes aux petit-pied, joueurs de violon et peintres de portraits, qu'une faim irrassasiable et une soif inextinguible condamnent à courir le monde sur la trace du juif-errant. nous étions maintenant deux sur le banc. mon voisin feuilletait un livre des pages duquel s'échappa à son insu une fleur desséchée. je la recueillis pour la lui rendre. l'inconnu me saluant la porta à ses lèvres flétries, et la replaça dans le livre mystérieux. —«cette fleur, me hasardai-je à lui dire, est sans doute le symbole de quelque doux amour enseveli? hélas! nous avons tous dans le passé un jour de bonheur qui nous désenchante l'avenir. —vous êtes poète? me répondit-il en souriant.» le fil de la conversation s'était noué: maintenant, sur quelle bobine allait-il s'envider? —«poète, si c'est poète que d'avoir cherché l'art! —vous avez cherché l'art! et l'avez-vous trouvé? —plût au ciel que l'art ne fût pas une chimère! —une chimère!... et moi aussi je l'ai cherché!» s'écria-t-il avec l'enthousiasme du génie et l'emphase du triomphe. je le priai de m'apprendre à quel lunetier il devait sa découverte, l'art ayant été pour moi ce qu'est une aiguille dans une meule de foin.... —«j'avais résolu, dit-il, de chercher l'art comme au moyen-âge les rose-croix cherchèrent la pierre philosophale; l'art, cette pierre philosophale du dix-neuvième siècle! «une question exerça d'abord ma scolastique. je me demandai: qu'est-ce que l'art?—l'art est la science du poète.—définition aussi limpide qu'un diamant de la plus belle eau. «mais quels sont les éléments de l'art? seconde question à laquelle j'hésitai pendant plusieurs mois de répondre.—un soir qu'à la fumée d'une lampe je fossoyais le poudreux charnier d'un bouquiniste, j'y déterrai un petit livre en langue baroque et inintelligible, dont le titre s'armoriait d'un amphistère déroulant sur une banderolle ces deux mots: gott—liebe. quelques sous payèrent ce trésor. j'escaladai ma mansarde, et là, comme j'épelais curieusement le livre énigmatique, devant la fenêtre baignée d'un clair de lune, soudain il me sembla que le doigt de dieu effleurait le clavier de l'orgue universel. ainsi les phalènes bourdonnantes se dégagent du sein des fleurs qui pâment leurs lèvres aux baisers de la nuit. j'enjambai la fenêtre, et je regardai en bas. o surprise! rêvais-je? une terrasse que je n'avais pas soupçonnée aux suaves émanations de ses orangers, une jeune fille vêtue de blanc, qui jouait de la harpe, un vieillard vêtu de noir qui priait à genoux!—le livre me tomba des mains. «je descendis chez les locataires de la terrasse. le vieillard était un ministre de la religion réformée qui avait échangé la froide patrie de sa thuringe contre le tiède exil de notre bourgogne. la musicienne était son unique enfant, blonde et frêle beauté de dix-sept ans qu'effeuillait un mal de langueur; et le livre par moi réclamé était un eucologe allemand à l'usage des églises du rite luthérien et aux armes d'un prince de la maison d'anhalt-coëthen. «ah! monsieur, ne remuons pas une cendre encore inassoupie! elisabeth n'est plus qu'une béatrix à la robe azurée. elle est morte, monsieur, morte! et voici l'eucologe où elle épanchait sa timide prière, la rose où elle a exhalé son âme innocente.—fleur desséchée en bouton comme elle!—livre fermé comme le livre de sa destinée!—reliques bénies qu'elle ne méconnaîtra pas dans l'éternité, aux larmes dont elles seront trempées, quand la trompette de l'archange ayant rompu la pierre de mon tombeau, je m'élancerai par-delà tous les mondes jusqu'à la vierge adorée, pour m'asseoir enfin près d'elle sous les regards de dieu!... —et l'art, lui demandai-je? —ce qui dans l'art est sentiment était ma douloureuse conquête. j'avais aimé, j'avais prié. gott—liebe, dieu et amour!—mais ce qui dans l'art est idée leurrait encore ma curiosité. je crus que je trouverais le complément de l'art dans la nature. j'étudiai donc la nature. «je sortais le matin de ma demeure et je n'y rentrais que le soir. tantôt, accoudé sur le parapet d'un bastion en ruines, j'aimais, pendant de longues heures, à respirer le parfum sauvage et pénétrant du violier qui mouchète de ses bouquets d'or la robe de lierre de la féodale et caduque cité de louis xi[3]; à voir s'accidenter le paysage tranquille d'un coup de vent, d'un rayon de soleil, ou d'une ondée de pluie, le bec-figue et les oisillons des haies se jouer dans la pépinière éparpillée d'ombres et de clartés, les grives accourues de la montagne vendanger la vigne assez haute et touffue pour cacher le cerf de la fable, les corbeaux s'abattre de tous les coins du ciel, en bandes fatiguées, sur la carcasse d'un cheval abandonnée par le pialey[4] dans quelque bas-fond verdoyant; à écouter les lavandières qui faisaient retentir leur rouillot joyeux au bord de suzon[5] et l'enfant qui chantait une mélodie plaintive en tournant sous la muraille la roue du cordier.—tantôt je frayais à mes rêveries un sentier de mousse et de rosée, de silence et de quiétude, loin de la ville. que de fois j'ai ravi leurs quenouilles de fruits rouges et acides aux halliers mal hantés de la fontaine de jouvence et de l'ermitage de notre-dame-d'Étang, la fontaine des esprits et des fées, l'ermitage du diable[6]! que de fois j'ai ramassé le buccin pétrifié et le corail fossile sur les hauteurs pierreuses de saint-joseph, ravinées par l'orage! que de fois j'ai pêché l'écrevisse dans les gués échevelés des tilles[7], parmi les cressons qui abritent la salamandre glacée et parmi les nénuphars dont bâillent les fleurs indolentes! que de fois j'ai épié la couleuvre sur les plages embourbées de saulons, qui n'entendent que le cri monotone de la foulque et le gémissement funèbre du grèbe! que de fois j'ai étoilé d'une bougie les grottes souterraines d'asnières où la stalactite distille avec lenteur l'éternelle goutte d'eau de la clepsydre des siècles! que de fois j'ai hurlé de la corne, sur les rocs perpendiculaires de chèvre-morte, la diligence gravissant péniblement le chemin à trois cents pieds au-dessous de mon trône de brouillards! et les nuits mêmes, les nuits d'été, balsamiques et diaphanes, que de fois j'ai gigué comme un lycanthrope autour d'un feu allumé dans le val herbu et désert, jusqu'à ce que les premiers coups de cognée du bûcheron ébranlassent les chênes! ah! monsieur, combien la solitude a d'attraits pour le poète! j'aurais été heureux de vivre dans les bois et de ne faire pas plus de bruit que l'oiseau qui se désaltère à la source, que l'abeille qui picore à l'aubépine et que le gland dont la chute crève la feuillée!... —et l'art, lui demandai-je? —patience! l'art était encore dans les limbes. j'avais étudié le spectacle de la nature, j'étudiai les monuments des hommes. «dijon n'a pas toujours parfilé ses heures oisives aux concerts de ses philharmoniques enfants. il a endossé le haubert—coiffé le morion—brandi la pertuisane—dégaîné l'épée—amorcé l'arquebuse—braqué le canon sur ses remparts—couru les champs tambour battant et enseignes déchirées, et, comme le ménestrel gris de la barbe qui emboucha la trompette avant de racler du rebec, il aurait de merveilleuses histoires à vous raconter, ou plutôt, ses bastions croulants, qui encaissent dans une terre mêlée de débris les racines feuilleuses de ses marronniers d'inde, et son château démantelé dont le pont tremble sous le pas éreinté de la jument du gendarme regagnant la caserne,—tout atteste deux dijons: un dijon d'aujourd'hui, un dijon d'autrefois. «j'eus bientôt déblayé le dijon des quatorzième et quinzième siècles, autour duquel courait un branle de dix-huit tours, de huit portes et de quatre poternes ou portelles,—le dijon de philippe-le-hardi, de jean-sans-peur, de philippe-le-bon et de charles-le-téméraire, avec ses maisons de torchis à pignons pointus comme le bonnet d'un fou, à façades barrées de croix de saint-andré; avec ses hôtels embastillés, à étroites barbacanes, à doubles guichets, à préaux pavés de hallebardes:—avec ses églises, sa sainte chapelle, ses abbayes, ses monastères, qui faisaient des processions de clochers, de flèches, d'aiguilles, déployant pour bannières leurs vitraux d'or et d'azur, promenant leurs reliques miraculeuses, s'agenouillant aux cryptes sombres de leurs martyrs, ou au reposoir fleuri de leurs jardins;—avec son torrent de suzon dont le cours, chargé de poncels de bois et de moulins à farine, séparait le territoire de l'abbé de saint-bénigne du territoire de l'abbé de saint-Étienne, comme un huissier au parlement jetait sa verge et son holà entre deux plaideurs bouffis de colère[8];—et enfin avec ses faubourg populeux dont l'un, celui de st-nicolas, étalait ses douze rues au soleil, ni plus ni moins qu'une grasse truie en gésine ses douze mamelles.—j'avais galvanisé un cadavre et ce cadavre s'était levé. «dijon se lève; il se lève, il marche, il court! trente dindelles carillonnent dans un ciel bleu d'outremer comme en peignait le vieil albert dürer. la foule se presse aux hôtelleries de la rue bouchepot, aux étuves de la porte aux chanoines, au mail de la rue st-guillaume, au change de la rue notre-dame, aux fabriques d'armes de la rue des forges, à la fontaine de la place des cordeliers, au four banal de la rue de bèze, aux halles de la place champeaux, au gibet de la place morimont; bourgeois, nobles, vilains, soudrilles, prêtres, moines, clercs, marchands, varlets, juifs, lombards, pèlerins, ménestrels, officiers du parlement et de la chambre des comptes, officiers des gabelles, officiers de la maison du duc: qui clament, qui sifflent, qui chantent, qui geignent, qui prient, qui maugréent,—dans les basternes, dans des litières, à cheval, sur des mules, sur la haquenée de saint françois.—et comment douter de cette résurrection? voici flotter aux vents l'étendard de soie, moitié vert, moitié jaune, broché des armoiries de la ville qui sont de gueules au pampre d'or feuillé de sinople[9]. «mais quelle est cette cavalcade? c'est le duc qui va s'ébattre à la chasse. déjà la duchesse l'a précédé au château de rouvres. le magnifique équipage et le nombreux cortège! monseigneur le duc éperonne un gris pommelé qui frissonne à l'air vif et piquant du matin. derrière lui caracolent et se pavanent les riches de châlons, les nobles de vienne, les preux de vergy, les fiers de neuchâtel, les bons barons de beaufremont.—et ces deux personnages qui chevauchent à la queue de la file? le plus jeune, que distinguent son juste-au-corps de velours sang-de-boeuf et sa marotte grelottante, s'égosille de rire; le plus vieux, accoutré d'une cape de drap noir sous laquelle il retrait un volumineux psautier, baisse la tête d'un air confus: l'un est le roi des ribauds, l'autre est le chapelain du duc[10]. le fou propose au sage des questions que celui-ci ne peut résoudre; et tandis que la populace crie noël!—que les palefrois hennissent, que les limiers aboient, que les cors fanfarent, eux, la bride sur le cou de leurs montures à l'amble, devisent familièrement de la sage dame judith et du preudhomme machabée. «cependant un héraut sonne de la buccine sur la tour du logis du duc. il signale dans la plaine les chasseurs lançant leurs faucons. le temps est pluvieux; une brume grisâtre lui dérobe au loin l'abbaye de citeaux qui baigne ses bois dans les marécages; mais un rayon de soleil lui montre plus rapprochés et plus distincts le château de talant, dont les terrasses et les plates-formes se crénèlent dans la nue,—les manoirs du sire de ventoux et du seigneur de fontaine, dont les girouettes percent des massifs de verdure,—le monastère de saint-maur dont les colombiers s'aiguisent au milieu d'une volée de pigeons,—la léproserie de st-apollinaire qui n'a qu'une porte et n'a point de fenêtres,—la chapelle de st-jacques de trimolois, qu'on dirait un pèlerin cousu de coquilles;—et sous les murs de dijon, au-delà des meix de l'abbaye de st-bénigne, le cloître de la chartreuse, blanc comme le froc des disciples de saint bruno. «la chartreuse de dijon! le saint-denis des ducs de bourgogne[11]! ah! pourquoi faut-il que les enfants soient jaloux des chefs-d'oeuvres de leurs pères! allez maintenant où fut la chartreuse, vos pas y heurteront sous l'herbe des pierres qui ont été des clefs de voûtes, des tabernacles d'autels, des chevets de tombeaux, des dalles d'oratoires; des pierres où l'encens a fumé, où la cire a brûlé, où l'orgue a murmuré, où les ducs morts ont posé le front.—o néant de la grandeur et de la gloire! on plante des calebasses dans la cendre de philippe-le-bon!—plus rien de la chartreuse! je me trompe.—le portail de l'église et la tourelle du clocher sont debout; la tourelle élancée et légère, une touffe de giroflée sur l'oreille, ressemble à un jouvenceau qui mène en laisse un lévrier; le portail martelé serait encore un joyau à pendre au cou d'une cathédrale. il y a outre cela, dans le préau du cloître, un piédestal gigantesque dont la croix est absente et autour duquel sont nichées six statues de prophètes, admirables de désolation.—et que pleurent-ils? ils pleurent la croix que les anges ont reportée dans le ciel. «le sort de la chartreuse a été celui de la plupart des monuments qui embellissaient dijon à l'époque de la réunion du duché au domaine royal. cette ville n'est plus que l'ombre d'elle-même. louis xi l'avait découronnée de sa puissance, la révolution l'a décapitée de ses clochers. il ne lui reste plus que trois églises, de sept églises, d'une sainte chapelle[12], de deux abbayes et d'une douzaine de monastères. trois de ses portes sont bouchées, ses poternes ont été démolies, ses faubourgs ont été rasés, son torrent de suzon s'est précipité aux égouts, sa population a secoué ses feuilles, et sa noblesse est tombée en quenouille.—hélas! on voit bien que le duc charles et sa chevalerie parties,—il y aura bientôt quatre siècles[13]—pour la bataille, n'en sont pas revenus. «et moi, j'errais parmi ces ruines comme l'antiquaire qui cherche des médailles romaines dans les sillons d'un castrum, après une grosse pluie d'orage. dijon expiré conserve encore quelque chose de ce qu'il fut, semblable à ces riches gaulois qu'on ensevelissait une pièce d'or à la bouche et une autre dans la main droite. —et l'art, lui demandai-je? —j'étais un jour occupé, devant l'église notre-dame, à considérer jacquemart, sa femme et son enfant, qui martelaient midi.—l'exactitude, la pesanteur, le flegme de jacquemart seraient le certificat de son origine flamande, quand même on ignorerait qu'il dispensait les heures aux bons bourgeois de courtrai, lors du sac de cette ville, en 1383. gargantua escamota les cloches de paris, philippe-le-hardi l'horloge de courtrai; chaque prince à sa taille.—un éclat de rire se fit entendre là-haut et j'aperçus, dans un angle du gothique édifice, une de ces figures monstrueuses que les sculpteurs du moyen-âge ont attachées par les épaules aux gouttières des cathédrales; une atroce figure de damné qui, en proie aux souffrances, tirait la langue, grinçait des dents et se tordait les mains.—c'était elle qui avait ri. —vous aviez un fétu dans l'oeil! m'écriai-je. —ni fétu dans l'oeil, ni coton dans l'oreille.—la figure de pierre avait ri,—ri d'un rire grimaçant, effroyable, infernal—mais sarcastique—incisif—pittoresque.» j'eus honte pour moi d'avoir eu si longtemps affaire à un monomane. cependant j'encourageai d'un sourire le rose-croix de l'art à poursuivre sa drôlatique histoire. —«cette aventure, continua-t-il, me donna a réfléchir.—je réfléchis que, puisque dieu et l'amour étaient les premières conditions de l'art, ce qui dans l'art est sentiment,—satan pourrait bien être la seconde de ces conditions, ce qui dans l'art est idée.—n'est-ce pas le diable qui a bâti la cathédrale de cologne? «me voilà en quête du diable. je blémis sur les livres magiques de cornelius agrippa et j'égorge la poule noire du maître d'école mon voisin. pas plus de diable qu'au bout du rosaire d'une dévote! néanmoins il existe:—saint augustin en a, de sa plume, légalisé le signalement: daemones sunt genere animalia, ingenio rationabilia, animo passiva, corpore aerea, tempore aeterna. cela est positif. le diable existe. il pérore à la chambre, il plaide au palais, il agiote à la bourse. on le grave en vignettes, on le broche en romans, on l'habille en drames. on le voit partout, comme je vous vois. c'est pour lui épiler mieux la barbe que les miroirs de poche ont été inventés. polichinelle a manqué son ennemi et le nôtre. oh! que ne l'a-t-il assommé d'un coup de bâton sur la nuque! «je bus l'élixir de paracelse, le soir avant de me coucher. j'eus la colique. nulle part le diable en cornes et en queue. «encore un désappointement:—l'orage, cette nuit-là, mouillait jusqu'aux os la vieille cité accroupie dans le sommeil. comment je rôdais à tâtons, n'y voyant goutte, dans les anfractuosités de notre-dame, c'est ce que vous expliquera un sacrilège. il n'y a pas de serrure dont le crime n'ait la clef.—ayez pitié de moi! j'avais besoin d'une hostie et d'une relique.—une clarté piqua les ténèbres, plusieurs autres se montrèrent successivement, de sorte que je distinguai bientôt quelqu'un dont la main affûtée d'un long allumoir distribuait la flamme aux chandelles du maître-autel. c'était jacquemart qui, non moins imperturbable que de coutume sous sa caule de fer rapiécée, acheva sa besogne sans paraître s'inquiéter ni même s'apercevoir de la présence d'un témoin profane. jacqueline, agenouillée aux degrés, gardait une immobilité parfaite, la pluie découlant de sa jupe de plomb attournée à la mode brabançonne, de sa gorgerette de tôle tuyautée comme une dentelle de bruges, de son visage de bois verni comme les joues d'une poupée de nuremberg. je lui bégayais une humble question sur le diable et sur l'art, quand le bras de maritorne se débanda avec la précipitation soudaine et brutale d'un ressort, et, au bruit cent fois répercuté du lourd marteau, qu'elle se

Inglês

gaspard of the night

Última atualização: 2016-08-16
Frequência de uso: 1
Qualidade:

Referência: Anônimo

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